La vie au delà de la mort
Message de Catherine
Je suis Catherine et je parle à présent, avec liberté. Ma venue peut étonner ou choquer. Mais pourquoi la conscience d’un habitant de la Terre s’éteindrait-elle avec la mort ?
Ce qui nous tient en vie et nous fait vivre est invisible. Durant notre existence, tant de fois pensons- nous à notre mort, avec un luxe de détails tragiques.
Cela n’est point la vérité, la mort, est juste l’abandon du corps physique, et non, ce n’est pas douloureux, bien au contraire, c’est un joyeux envol. On se sent libéré de tout ! Cette sensation est inouïe, merveilleuse, des plus grisantes !
On voit soudain tout, absolument tout et on peut lire à l’intérieur du cœur, de la pensée de chaque être cher. Nous y voyons la vérité, rien que la vérité. Un être dépouillé sait qui est son voleur, une victime apprend qui l’a tué, un être seul apprend quels sont ceux qui tiennent à lui, de manière secrète ou non. Il est tant d’amours inavouées sur ce plan, votre plan.
Je vous le dis, très sincèrement, si vous pensez avec amour à une personne, ne perdez pas de temps, avouez cette flamme, ce lien. Voilà qui vous libérera d’un très grand poids. Lorsque l’on s’envole, on emporte tout l’amour qui habite notre cœur, cela fait notre plus grande force, nul ne peut nous le reprendre.
« Nous sommes des êtres illuminés, pas une simple matière brute », cette phrase a fait le tour du monde, et elle est vraie. La lumière se tient au fond de notre cœur, de notre âme, nous sommes cela, nous sommes, à une échelle microscopique, parfaits, divins. Nous pouvons ensuite, en grandissant, faire croître cette flamme d’amour parfaite. Nous pouvons devenir entièrement illuminés, ne faire plus qu’un avec cette brillance qui nous anime. Nous sommes la vie au delà de la mort, une vie immortelle, perpétuelle.
Cette vie ne se meurt ni ne se corrompt, elle est l’essence même de la perfection divine incarnée. Cette perfection circule à travers tous les états de notre être. Nous sommes les enfants de la radiance originelle, celle qui a traversé tous les univers lorsque les mondes ont été créées. Ce souffle originel de l’amour pur a laissé son empreinte dans le grand vide stellaire. Vous l’appelez « fonds cosmologique diffus ». C’est grâce à lui, que la matière a pris forme, puis s’est conscientisée peu à peu, en atomes de plus en plus complexes. Alors, à leur tour, ces atomes ont décidé de se distinguer de leur créateur, ils ont décidé d’avoir une vie propre, indépendante, une conscience. Le Père-Mère, dans sa très grande bonté, leur a alloué, une partie de son souffle premier pour les faire croître. Ils ont cru effectivement, en bonté, en sagesse, et en amour, pour la plupart.
Mais une partie de ces enfants, de ces formes de vie, a emprunté un chemin imprévu, tortueux, semé d’embûches. Ils se sont égarés en une terre hostile.
Les autres formes de vie, les plus nobles, ont agi pour les ramener dans la direction la plus brillante. La plupart de ces missions ont réussi.
Il en est de même ici, lorsqu’un humain perd son âme, nous voulons dire par là, qu’il perd consciemment ou inconsciemment, la capacité à être guidé de manière divine. Il se sent abandonné. Nous sommes nous-mêmes des êtres ayant expérimenté de très nombreuses époques, de très nombreuses vies, dont l’histoire humaine, l’histoire écrite de la Terre, n’est qu’un minuscule fragment.
Il y a, et vous en êtes conscients, dans cette histoire de la Terre, un grand nombre d’erreurs, de mensonges délibérés, semés là par les politiciens et les différents systèmes de pensée corrompus qui endorment les habitants. Les êtres travailleurs de ce monde subissent le joug injuste d’un très petit nombre d’élites dirigistes, qui font preuve d’une incommensurable lâcheté, d’un égoïsme inouï, pour ne point rendre les pouvoirs spoliés voici des générations par leurs ancêtres.
Ces élites avares, crapuleuses, pensent que leur bonheur est plus important que celui de 75% des habitants de cette planète. Elles ont perpétué un système injuste de castes oligarchiques, de détournements de fonds à l’échelle de plusieurs États, pour alimenter des réseaux de prospérité artificiels, fondés sur les banques, créés à partir de la souffrance d’un très grand nombre d’individus. Voici pourquoi je parle depuis l’au delà.
Je dis que tous ces êtres devront rendre ce qu’ils ont spolié. Dans cette vie, ou dans la suivante. Les derniers seront les premiers.
J’en suis malgré tout arrivée à la conclusion que l’homme était bon en essence, qu’il pouvait toujours se voir proposer une nouvelle opportunité, que la vie se chargeait de lui offrir ce qu’il y avait de meilleur, afin qu’il croisse, que son âme dépasse tous les possibles, tout ce dont il pense être incapable de triompher avec succès.
Ces épreuves sont les siennes et ce sont de belles épreuves, destinées à le rendre plus fort. Les âmes courageuses, qui ont choisi les épreuves de la privation, de la faim, se voient ensuite dotées d’une très grande force. Cela est un atout immense, nul ne peut leur retirer.
Voici pourquoi les chemins d’incarnation des êtres sont si différents. Ce sont eux qui les ont dessinés, avec amour, afin de se doter de ce dont ils pensent avoir le plus besoin.
En mon temps, j’ai voulu me doter de la patience et de la compassion, de la bonté aussi. J’ai été une femme agitée, remuante, joueuse. Puis la maladie m’a pris, parce que je ne savais pas extérioriser mes émotions de manière constructive, sans passer par la critique. J’étais envieuse. Je ne parvenais pas à voir au delà et cela me faisait peur. Il m’effrayait de ne pouvoir admettre que j’aimais malgré tout, ceux qui m’avaient causé du tort.
Il m’effrayait qu’ils l’apprennent, j’avais honte de cet amour, de ces transports de tendresse qui étaient prisonniers en mon cœur, que je ne pouvais offrir, aveuglée par ma colère. J’ai tenté de lutter contre cela. Mais on ne peut lutter contre l’amour, il nous habite et peut nous détruire, si nous ne l’envoyons pas pleinement à l’être aimé. Si cet être est un membre de notre famille, une part de nous même, alors, cet amour nous autodétruit.
Oui, nier l’autre, c’est se nier soi-même, accepter et extérioriser ses sentiments, c’est une chose que chacun devrait pratiquer. Le fait d’aimer autrui, reste, il demeure, même si une personne nous a peiné, nous a malmenée. Derrière la colère, voire la haine aveugle, il reste toujours de l’amour.
Il est vain de vouloir s’obstiner dans la colère, l’oubli, la négation de l’autre. Le pardon est la seule issue possible. Il permet d’abandonner ces énergies, des énergies du passé, qui nous nuisent, nous alourdissent, empêchent l’envol de notre âme vers un nouvel horizon.
Je suis venue vous dire cela, en cet instant. Aimez vos proches, sans artifices, sans faux semblants. Abandonnez vos masques de fierté, offrez vos émotions au regard d’autrui, comme un présent dont vous n’avez point honte. Soyez libres et sereins, soyez vous-mêmes et vous vivrez plus heureux. La transparence est une notion qui permet de ne pas garder enfouies des émotions à l’intérieur de soi. En confiant son ressenti, l’être humain avance. Il peut passer à autre chose ensuite.
Nous, êtres illuminés du Royaume de l’après vie, nous vous adressons tout notre amour, pleinement, en totale confiance. Nous savons combien votre bravoure est grande sur votre chemin personnel, recevez toutes nos joyeuses bénédictions.
par Aurélia LEDOUX
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