L’appel au secours des générations futures

L’appel au secours des générations futures

par Frank Hatem

C’est votre avenir qui veut vous réveiller…

C’est quoi ce monde ? Qu’y a-t-il à comprendre et où était l’erreur ? Et demain faut-il se lever ou en finir ?

Pas facile à gérer ce cinéma d’horreur, même quand on a compris que tout est illusion.

Évidemment tout est illusion, car tout est dans notre esprit, mais il n’y a rien d’autre que l’illusion, et vivre, c’est vivre pleinement et joyeusement cette illusion. S’incarner. En sachant que l’erreur c’est de ne pas réagir, de ne pas créer ce nouveau monde auquel on aspire, en croyant que celui que l’on a vécu jusqu’à présent est vrai, puisqu’on le voit, qu’il s’impose à nous, puisqu’il a l’air matériel, et que c’est réaliste que de le laisser décider.

Alors qu’il n’a rien de réel et qu’il n’est là que pour nous inviter à réagir, à vouloir plus, à faire plus avec une vision plus belle et plus grandiose, indépendante de tout ce qu’on a pu vivre jusqu’à présent.

C’est la Métaphysique qui démontre cela. Mais tant qu’on n’a pas compris, on n’a pas l’énergie de réagir, et tant qu’on ne réagit pas, les choses s’aggravent, et s’aggraveront de plus en plus, JUSQU’À CE QU’ON SE DÉCIDE A RÉAGIR, à redevenir créateur, à ÊTRE SOI indépendamment des circonstances qui sont toujours du passé.

Oui, l’illusion s’aggrave jusqu’à ce qu’elle devienne insupportable. L’est-elle encore assez, ou faut-il attendre encore ? Car si le monde est illusion, la souffrance et la joie, elles, NE SONT PAS ILLUSION. L’Être qui souffre partout de toutes les façons, cela n’est pas illusion. Seules sont illusions les circonstances qui suscitent ces souffrances. Comprendre comment nous créons cet univers est le meilleur moyen de guérir cette souffrance. Peut-être le seul puisque l’expérience et la souffrance conduisent aussi à comprendre.

Mais par la Connaissance on peut sans doute gagner du temps et éviter bien de la misère.

Et c’est donc à nous de choisir.

Et de ne pas regarder les jeunes arriver et les laisser vivre ces schémas de société que nous, les anciens, avons laissé construire, que nous renions aujourd’hui, mais contre lesquels nous ne faisons souvent rien. Nous sommes responsables de ce qu’ils s’apprêtent à vivre. Cette vie qu’on leur a programmée ne leur est plus possible. Ils sortent de l’enfance où ils n’ont pas toujours reçu tout l’amour dont ils avaient besoin, et on les lance dans un monde où ce n’est que la guerre de la concurrence, où on détruit la planète qui les abrite et les nourrit encore, comme on détruit l’habitat sauvage de ces animaux qui ne nous ont rien demandé, où on massacre sauvagement 140 milliards d’animaux par an pour non soi-disant nourrir, plutôt rendre malades un ou deux milliards de privilégiés. Un monde sans insectes, on en a parfois rêvé dans sa chambre, mais si vous voyagez en voiture, votre pare-brise reste désormais toujours propre. Et on s’apercevra qu’un monde sans insectes c’est rapidement un monde sans vie. Déjà un monde sans issue, où il n’y a pas de travail où on puisse s’épanouir, pas d’exemple de la part d’adultes qui s’exploitent mutuellement. Et eux, les jeunes,ils sont là, assis au milieu du trottoir gris de leur existence, avec seulement parfois une bouteille d’alcool comme ami. Parfois ils y croient encore et tapent sur des bambous ou font crier leur guitare pour tenter de réveiller l’amour qui est là et qui attend, et ils ont encore envie de crier que la vie, cela peut être autre chose ; qu’on est là pour se prendre dans les bras et s’entraider, pas pour se cacher, se méfier, mentir, se battre. Et parfois ils pleurent. Ou ils n’osent pas. Ou ils essaient de rire. De faire UN, un seul corps, une seule âme, avec un ou deux copains avec lesquels il est possible de parler un peu, de se comprendre. Mais où va leur vie ? Comme être ? Comment trouver l’énergie quand on n’a la vision d’aucun futur viable ?

Par amour, certains de ces jeunes ne veulent pas d’enfants pour ne pas lancer dans cette vie de nouvelles générations promises à une épreuve plus grande encore. Sauf ceux qui ont une vraie vision, et qui savent qu’il suffit d’être quelques uns à avoir cette vision pour que tout change.

Quelques uns qui communiquent et s’échangent la joie, ici et maintenant, où rien n’est imposé. L’Être est libre à condition qu’il le reconnaisse. Mais s’il en est là c’est qu’il n’a pas vraiment envie de toujours le reconnaître.

Ils sont nombreux eux-aussi sans en avoir l’air, ces visionnaires qui arrivent avec un niveau vibratoire étonnant, qui savent tout et surtout pas ce que les « adultes » ont à leur apprendre, mais ils pas toujours en relation les uns avec les autres, bien que les familles d’âme, heureusement, se réunissent plus que jamais dans notre histoire. C’est cela le plus important. C’est à cela que peut servir la technologie d’internet, des réseaux sociaux, des sites comme la Presse Galactique ou d’autres. Et cela fonctionne car beaucoup ont déjà changé leur vie, et s’ils n’hésitent pas à se manifester, à dire « ok j’y crois, je ne suis pas mort, j’ose ouvrir et dévoiler mon cœur », alors tous les espoirs sont permis POUR TOUT LE MONDE. Car comme disait Mandela : « en faisant briller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant.» . Ne cachez plus votre lumière sous le prétexte de votre obscurité. Les jeunes ont besoin des vieux, les vieux ont besoin des jeunes. Merci, Hugo.

C’est vrai qu’on est tous attendris par ces jeunes, et aussi qu’on a tous plus ou moins envie de rester enfant, par exemple d’être pris en charge, d’écouter ce que disent papa-maman plutôt que la petite voix en nous. Car quand on est adulte, papa-maman sont symbolisés par les Institutions, le Gouvernement, l’Autorité. Et on est tous perdu si on a l’impression que papa-maman nous ont menti, ou pire, qu’ils n’ont pas voulu notre bien. On est perdu parce qu’on perd le repaire ultime, on se retrouve comme un orphelin, seul et livré à soi-même, obligé de prendre des décisions et de s’assumer pour de vrai sans référence autre que soi. Alors on cherche partout des références extérieures.

Voilà pourquoi les peuples se laissent embobiner et manipuler par des assoiffés de pouvoir qui feront toujours croire que leur objectif est le bien de la multitude, alors qu’il n’en est rien. Leur objectif unique est en général de défendre les intérêts de leur caste, celle qui a payé pour qu’ils soient les seuls susceptibles de conquérir le pouvoir, et pendant ce temps, les politiciens honnêtes, ils sont nombreux, ceux qui ont encore l’idéal d’une société de bon sens pour le bien commun, n’ont aucune chance d’arriver aux responsabilités. Et bien qu’ils le savent souvent, ils continuent leur sacerdoce, chapeau. Je pense comme vous (en France) aux Dupont-Aignan, Bayrou, Governatori, Besancenot notamment, mais aussi à tous ceux qui restent inconnus et subalternes alors que c’est eux qui ont la dimension spirituelle de gérer la société.

Parce qu’on a besoin de croire que papa-maman ont toujours raison, on déteste souvent ceux qui parlent de complot, qui dénoncent les menées secrètes qui depuis des décennies décident de nos destins. TAFTA, les négociations secrètes qui ont lieu en ce moment entre l’Europe et les États-Unis pour empêcher toutes les réglementations qui défendent les consommateurs face aux multinationales de l’alimentation notamment, en sont un exemple. Le fait qu’en ce moment on manipule l’opinion en faisant croire que les OGM captent mieux le CO2 que les autres plantes est aussi une technique pour faire en sorte que l’opinion demande la généralisation des OGM. Et il en est encore qui ne croient pas à ce complot politico-commercial ! On ne défend pas les lanceurs d’alertes, on préfère croire ce qu’on dit à la télé. Ça, c’est l’autorité en la parole de laquelle on veut croire à tout prix. Symbole suprême de ce qui me prend en charge et contre qui je n’ai pas le droit de m’insurger. Est-ce qu’on a quelque chance d’aller vers un avenir meilleur tant qu’on se comporte en enfants et qu’on ne veut surtout pas sortir de ce schéma ? Aucune. Devenir adulte, responsable, créateur, et donc seul, fait peur. Plus personne pour nous dire ce qu’on a à faire. Plus personne pour nous nourrir même si c’est de poisons.

On reste pauvre, aussi. Car le fait de ne pas vivre dans l’abondance et la prospérité est un symptôme de l’enfant qui a le pouvoir en nous. Quand on est pris en charge, par le patron, par les allocations, par l’État Providence, et qu’on ne peut prendre d’initiative notable ou réaliser ses rêves profonds, c’est parce qu’ainsi on est sûr de rester dans le rôle de l’enfant. Tant qu’on ne l’aura pas compris, et tant qu’on n’aura pas CHOISI de devenir l’adulte en nous, on en restera là.

L’engagement c’est la responsabilité. Cela fait peur. Les autres nous regardent et guettent nos faiblesses. On sait très bien que les autres aussi rêvent, au fond d’eux, d’être maîtres de leur vie, de ne dépendre de personne, mais on sait aussi qu’ils feront tout pour empêcher le premier qui veut relever la tête de leur montrer un chemin qui les remet en cause. Qui les met face à leur indigence spirituelle. Alors les crabes majoritaires tirent par les pinces les quelques rares audacieux qui tentent de sortir du seau.

De temps en temps cela n’empêche pas un héros ou deux de jouer à Jonathan Livigston le goéland. Un De Gaulle. Un Gandhi. Comme on n’a pas réussi à les en empêcher, on les adule, on en fait des icônes. Mais on continue à agonir ceux ou celles qui tenteraient de leur ressembler. On attend qu’ils soient morts pour reconnaître leur valeur.

« L’engagement suppose de n’avoir pas peur de souffrir, de n’avoir pas peur de ne pas pas être aimé. De n’avoir pas peur d’être seul, comme le jour où on s’aperçoit qu’on est le créateur de ses parents (c’est l’enfant qui fait qu’on est parents) et non l’inverse. Toute sa vie on cherche à rester enfant parce qu’on espère ainsi ne pas être seul, avoir un créateur au-dessus de soi, être protégé, entretenu même, et cela empêche d’aimer, de créer, et même de réussir et d’être prospère. Car les problèmes d’argent sont une façon de rester enfant et impuissant. Tout cela par peur du Vrai Soi.

Et le pire de tout c’est que PARCE QUE JE VEUX RESTER ENFANT, JE VIEILLIS, parce que rester enfant c’est résister à sa vraie nature éternelle, omniprésente, omnipotente. Résister, rester en répulsion par rapport à soi-même, c’est le meilleur moyen de s’user, comme un aimant qu’on empêche de se mettre en attraction et en unité avec autrui. On en a déjà parlé dans ces colonnes au sujet du magnétisme.

Avoir du magnétisme ? Rien de plus naturel. Tout le monde en a. Mais tout le monde a peur de le montrer parce que c’est plus confortable d’avoir ce sentiment d’appartenance à un groupe bien dépendant.

Si je veux rester jeune, alors je dois accepter d’être adulte. Dans le Vrai Présent. Et pour accepter d’être adulte, il faut que je congédie toutes les veilles mémoires fossiles personnelles ou ancestrales, traumatismes, habitudes, schémas de pensée etc. qui encombrent mon inconscient afin de le limiter et restreindre sa toute-puissante liberté. Je dis bien « congédie », car il n’y a pas lieu de les détruire ou de les jeter comme des fardeaux dont il fallait se débarrasser. Chacune de ces mémoires est précieuse.

Comme le disent Alexander Loyd et Ben Johnson, ces « mémoires » qu’en fait j’entretiens en les recréant à chaque instant (inconsciemment), ce ne sont que des protections pour échapper à la mort ou à ce genre e menace : la reproduction des mêmes souffrances. Et donc le plus important n’est pas de considérer tous ces réflexes (les attitudes que nous reproduisons en réaction aux événements) qui contrôlent en fait toute notre vie) comme des ennemis à détruire ou éliminer, mais comme des constructions personnelles pour notre bien. Comme des systèmes d’autodéfense. Si on veut s’en débarrasser, on n’y parviendra pas tant qu’on n’aura pas rassuré l’ego, comme d’habitude, pour qu’il n’ait plus peur, et qu’il comprenne que leur rôle est terminé. On les libère de leur tâche et on les remercie profondément pour tant d’effort à sauvegarder notre vie. On ne les haït ni ne les jette à la poubelle. Car notre réflexe d’auto-défense sera plus fort et les reproduira. Au contraire, on leur donne leur congé PARCE QU’ON N’EST PLUS UN ENFANT, et donc la protection de papa-maman n’est plus nécessaire. Tant qu’on essaie de rester enfant, ego, pour moins souffrir, moins seul et moins responsable, on les entretient et donc on souffre davantage. Et on vieillit plus mal. Plus j’ai peur de souffrir plus je souffre.

Donc on est bien d’accord : pour cesser de jouer ce jeu morbide mais bienveillant de l’ego, UNE SEULE SOLUTION : LA RÉVOLUTION métaphysique. C’est en acceptant la solitude du Créateur que je deviens l’adulte que je fuyais jusqu’à présent. Ma construction artificielle à laquelle je tenais tant c’était l’infantile ego. Je la décréee désormais, je suis moi.

Il faut choisir : ou bien je m’identifie à l’ego, c’est-à-dire à mon passé et tout ce que je considère comme m’ayant construit petit à petit dans le temps, et alors je resterai toujours enfant revendicateur, susceptible, prêt à tout pour recevoir l’amour des autres, éternellement dépendant et impuissant, ou bien je m’identifie au SOI, c’est-à-dire à mon BUT, à ma MISSION, à ce qui me donne mon énergie magnétique, et alors je peux me dire adulte. Et alors je peux changer le monde car, au lieu de donner le pouvoir à un système extérieur qui veut tout sauf mon épanouissement, c’est moi qui, par mon ENGAGEMENT, définit la direction vers laquelle ce monde doit aller et ira. De deux choses l’une, ou bien je suis victime, ou bien je suis créateur ». (extrait du vol. 2 de « Au-delà du quantique : Guéris-Toi Toi-Même », Éditions Ganymède).

C’est cela que les jeunes qui arrivent nombreux avec plein d’idéaux attendent de vous, vous qui avez la responsabilité d’être des adultes, et de manifester votre bienveillante créativité en offrant aux jeunes générations un monde plus lumineux et plus épanouissant que celui que vous avez connu. Car ces jeunes c’est vous, c’est votre avenir, vous aussi vous reviendrez un jour pour profiter du monde que vous aurez construit. Ou en mourrez dans les pires affres si vous laissez ce monde se déliter davantage encore.

Notre puissance spirituelle fait bien les choses : si je ne réagis pas pour améliorer les choses, les choses empirent jusqu’à ce qu’elles deviennent insupportables, ET C’EST CE QUI EST EN TRAIN DE SE PASSER CAR NOUS NE RÉAGISSONS PAS DANS LE BON SENS. Nous continuons de vouloir être pris en charge par un système qui nous détruit petit à petit, au niveau de la santé, des pollutions, de l’éducation, du déficit démocratique, de l’économie concurrentielle et globalisée, de l’unification culturelle qui conduit à la guerre, simplement parce que l’ego est le plus fort, le petit bébé en nous qui attend sa tétée au lieu de prendre l’univers en mains et de rayonner sa lumière pour le bien de toutes ces parties de soi-mêmes que sont nos prochains, même si eux attendent encore des preuves supplémentaires que quand on laisse le pouvoir à d’autres par faiblesse, on reçoit ce qu’on mérite : le bâton, la soumission, la destruction de tout ce qui est précieux dans nos vies.

Ce mercredi, 21 octobre 2015, il y a quelques jeunes qui se réunissent à Paris parce qu’ils ont envie de prendre leur planète en main, ou plutôt dans les bras, de la choyer, et de ne pas la laisser aux exploiteurs multinationaux. Joyeusement. On les soutiendra. Si vous êtes jeune, venez les rejoindre. Certains se présenteront aux élections régionales. Ils s’engagent. D’autres oseront aussi le faire. Pour redonner à la Démocratie son vrai sens. Si vous écrivez vous saurez où.

Si vous n’êtes plus jeune, pas grave, écrivez quand même, vous pourrez les aider. Ils font cela pour vous autant que pour eux et pour leurs enfants qu’ils n’ont pas encore. Et samedi 24 octobre, ils parleront de l’éducation, de l’enseignement scolaire, qu’ils ont envie de recevoir et qu’il veulent que leurs futurs enfants reçoivent. Si le sujet vous intéresse, venez aussi.

Je me change moi-même, je change le monde. Je m’engage, c’est que j’ai choisi de faire vivre l’adulte-créateur en moi et de laisser partir l’enfant qui jouait avec ses souvenirs émotionnels. Cela s’apprend aussi car c’est toujours difficile de changer ses habitudes de fonctionnement. Mais une fois qu’on a compris, tout devient possible. Si vous voulez des séminaires pour cela, on en fera. Demandez, vous recevrez.

« Le monde est merveilleux à condition de le comprendre » (Léon Raoul Hatem)

« N’allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace. » (Ralph Waldo Emerson)

http://lapressegalactique.com/

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