Le champ du coeur de tous
Si vous pardonnez à quelqu’un, voici ce que vous dites :
J’autorise ce que tu n’es pas à disparaître.
Je permets à ce que tu es de devenir clair.
C’est le pouvoir que vous avez. C’est le pouvoir que tous ceux qui sont perçus comme « autres » ont également. C’est le seul pouvoir réel que chacun possède. Il n’y a que l’amour, et tous ont le pouvoir de permettre à l’amour de se manifester clairement dans n’importe quelle situation, à travers n’importe qui, et à travers n’importe quoi.
Voyez un aliment. Voyez l’amour qui se trouve dans cet aliment et joignez-vous à lui, sachant que vous ne faites qu’un avec lui. Sentez le soulagement d’abandonner l’effort de vous tenir à l’écart de l’amour.
Voyez une personne. Voyez l’amour qui se trouve dans cette personne et joignez-vous à elle, sachant que vous ne faites qu’un avec elle. Sentez le soulagement d’abandonner l’effort de vous tenir à l’écart de l’amour. Maintenant, tout ce qui se passe à la surface n’a plus de sens. Tout le sens est dans votre union, et vous pouvez vous réjouir ici en toute sécurité.
Allez à cette pensée : Je suis plus ou moins ceci ou cela que n’importe qui d’autre. Voyez cette pensée comme une porte. Ouvrez-la. Qu’y a-t-il derrière ? Seulement l’amour. Seulement ce qui est réel. Il n’y a pas besoin de jouer sur une surface, en essayant de faire de l’entité séparée que vous appelez vous plus ou moins de quelque chose. Vous êtes partout, en tout, et c’est votre joie de vous joindre à tout. Joignez-vous d’abord. Si l’action est nécessaire, elle viendra.
Si quelqu’un vous compare favorablement à un autre humain, vous pensez avoir atteint un rivage stable. C’est un rivage de néant. Là, sur la rive opposée, se trouve quelqu’un qui vous compare défavorablement à un autre humain. Le va-et-vient de la surface est le va-et-vient. Si vous êtes sur une rive, vous allez rebondir sur l’autre rive. Le va-et-vient est fatiguant.
Avant le va-et-vient, il y a l’incomparable. C’est là que vous êtes avec tout le monde et tout ce qui existe. C’est la stabilité. C’est le calme. Ici se trouve le bonheur. Derrière la surface de tout ce que vous percevez se trouve cette lumière, foisonnante et abondante, le lieu de jonction où vous pouvez rester. C’est ce qui vous permet de vous réjouir de tout.
Lorsque vous vous percevez dans une situation, rappelez-vous ceci : Vous pouvez, dès maintenant, consacrer cette situation au souvenir de la nature partagée et égale de tous. En faisant confiance à vos semblables qui remplissent parfaitement leur rôle dans cette situation, vous éprouverez le bonheur de remplir parfaitement le vôtre. Lorsque vous donnez votre confiance, vous vous enfoncez dans la confiance, et s’enfoncer dans la confiance est la joie. La confiance et la joie sont antérieures au va-et-vient, et elles sont toujours là pour vous. Si elles sont là pour vous, elles sont là pour tous à tout moment. Soyez très Avec tout le monde et tout ce qui est perçu dans n’importe quelle situation, et la Vérité peut chanter à travers tout pour le bénéfice de tous.
Vous choisissez toujours ce que vous voulez voir, et ensuite vous le voyez. Quand l’ego envoie une pensée, vous pouvez y croire. Vous pouvez alors consacrer une situation à voir ce qui est séparé au lieu de ce qui est Réel. C’est votre choix. Lorsque vous ressentez la détresse d’avoir décidé de voir à travers la lentille de la séparation, vous pouvez vous rappeler ceci : Je suis prêt à voir un reflet de ce qui est réel.
Comme nous chantons pour vous maintenant, ce qui est réel chantera pour vous à travers chaque aspect de chaque scène du drame que vous percevez. Nous nous réjouissons de la belle musique – le chant du cœur de tous – que vous permettez d’inonder votre expérience.
Les Anges par Julie Boerst
Traduit par messagescelestes.ca