Le changement, partout, le changement
Chers amis, changez, partout, changez. Ce qui était n’est plus. Et ce qui arrive s’infiltre dans le nouveau. Ainsi, ce qui vous est familier semble changer quotidiennement, y compris votre corps et vos pensées.
Ce n’est pas une période facile car vous n’avez rien à quoi vous raccrocher qui vous semble fiable ou, parfois, même correct pour ce que vous souhaitez être. Tout, y compris vous, est en mouvement.
Vous saisissez un concept pour découvrir ensuite qu’il ne vous sert plus, et vous passez au suivant. Ce changement constant est un défi et une source d’épuisement. En même temps, vous ressentez une certaine exaltation lorsque vous réalisez à quel point votre vie est en train de changer.
L’aspect le plus important de ce changement actuel est que vous reconnaissez qu’il n’y a pas de devoir intérieur, que vous êtes en chute libre, sans avoir besoin de saisir quoi que ce soit de solide.
Permettez-vous de couler en vous-même, comme c’est le cas pour un ruisseau qui s’écoule doucement vers l’aval. Il n’y a aucune possibilité de s’arrêter, comme c’est le cas pour un ruisseau qui serpente à travers le paysage.
Vous serez bloqué, épuisé ou effrayé si vous tentez de bloquer ce ruisseau en résistant à vos pulsions ou à vos besoins intérieurs.
Vous changez tous les jours, ce qui vous surprend et vous terrifie. En même temps, votre nouveau vous devient plus fort – suffisamment fort pour faire face à tous les changements que vous pourriez faire en vous-même ou dans votre monde extérieur. Il en va de même pour l’humanité.
C’est une période tumultueuse pour tout le monde, qui provoque plus de panique que nécessaire. Pendant la puberté, vous étiez un enfant à un moment donné, un adolescent l’instant d’après et un jeune adulte quelques instants plus tard.
Vous êtes passé de l’état d’enfant à celui de jeune adulte minute après minute, malgré la douleur que cela vous a causée, à vous et aux autres. Cette incertitude de la puberté, ce changement permanent, vous a souvent mis en colère contre le monde.
Ainsi, entre le désir de retourner à l’enfance et le besoin d’agir avec plus de maturité, vous avez, en quelque sorte, souffert de vos années de puberté. Il en va de même aujourd’hui.
Parfois, vous souhaitez revenir à la facilité de la 3D même si, lorsque vous essayez de le faire, vous découvrez que ce n’est plus confortable ou juste.
À d’autres moments, vous souhaitez être votre nouvel être mature avec tout ce que cela signifie, mais vos tentatives sont épuisantes. Et le juste milieu, votre nouvelle puberté actuelle, vous semble encombrant et difficile à gérer.
Dans quelques jours, vous aurez terminé cette phase de puberté. Une fois que vous l’aurez achevée, vous vous demanderez pourquoi vous étiez si mal à l’aise physiquement et émotionnellement.
Beaucoup d’entre vous activeront même diverses affections corporelles pour se ralentir afin de ne pas manquer une partie des éléments nécessaires à la transition.
D’autres seront ralentis par les maladies de leurs proches. Cela vous forcera à passer une période de calme en préparation de la prochaine grande poussée.
Pendant cette période, vous vous désintéresserez des activités ou de la vie en 3D. C’est ainsi que vous dites au revoir à hier et que vous commencez à revendiquer demain. Un lendemain qui apparaîtra automatiquement dans quelques jours.
Car les changements de votre nouveau monde ne nécessitent plus des mois ou des années, mais des minutes, des jours ou, tout au plus, quelques semaines.
Vous êtes en hyper vitesse vers le nouveau. Votre agréable courant, apparemment lent, ne s’arrête pas et ne réfléchit pas ; il continue à suivre doucement son cours.
Il en va de même pour vous, même si cette phase ne vous semble pas douce, pas plus que la puberté ne l’était pour vous il y a quelques dizaines d’années.
Qu’il en soit ainsi. Amen.
Brenda Hoffman
