L’histoire de l’humanité a une base erronée

L’histoire de l’humanité a une base erronée

Dans le silence, est inscrite la mémoire de l’humain divin. L’humanité a fait son histoire à partir d’une base erronée. L’histoire qui soi-disant est l’histoire pour l’humanité, occulte totalement ces périodes de simple gloire de l’humanité. La beauté des civilisations de lumière. C’est cela qui peut être le standard et la norme. On est bien loin alors d’une humanité un peu améliorée qui semble porter des limites comme l’inévitable. La seule limite est celle que le mental impose.

L’humain divin. Ne jamais s’arrêter nulle part. Ne pas se contenter d’une moyenne améliorée. Oser s’élancer pour porter la vision de l’humanité à travers son incarnation. Et la vision de l’humanité est la vision du divin incarné. Cela passe par le « tout est possible » concrètement. Tout est possible, non pas par une volonté individuelle qui voudrait s’amuser à être magicien. Tout est possible comme dans le temple, par hommage au Divin, on laisse la vie se déployer. Et la vie déployée a des normes totalement autres que les normes des sociétés qui acceptent la notion des limites. Ce qui régit ce jaillissement et cet autodépassement, c’est la puissance de l’univers. Car un être osant actualiser le déploiement est en parfaite harmonie avec l’univers.

L’harmonie parfaite, comprenez-le, est au diapason de l’infini. La beauté et la puissance de l’être humain, sont au diapason de l’infini. La réalité du cœur ouvert est ce cœur qui bat en unisson avec le cœur cosmique. De ce cœur, jaillit le corps de lumière qui n’est jamais figé, qui éternellement jaillit et se fond au cœur du silence, dans chaque cellule. Le rythme de ce jaillissement est le chant de dévotion.

Lorsqu’il vous est dit que l’être humain ne connaît pas l’intense, cela est une invitation à l’autodépassement éternel, une invitation à embrasser la vie, non depuis l’individualité mais depuis cette individualisation qui s’est totalement inclinée devant l’Être cosmique. S’incliner c’est l’incarner.

Le mental ne peut saisir ce qu’est l’intense. Il peut tendre vers toujours plus d’intense et cela est beau, et simultanément il sait qu’il est une autre valeur, une autre dimension, un autre critère, régissant les lois de la vie intense, une intensité de simplicité, une intensité de présence qui par son intensité même embrase la flamme.

Ne prendre comme modèle que le divin. Les standards humains, vous le savez, sont ceux des sous-humains. Il y a l’humain divin et l’humain tendant vers l’animal. Pour l’humain dont l’inspiration est de s’élever pour réaliser l’humain divin, il convient de sortir complétement des critères qui tendent vers l’animalité. Retrouver la maîtrise. Être à l’écoute très fine de la perfection dans chaque phase de la vie, sans faire aucun compromis, à aucun niveau.

Bien sûr, il y a la multidimensionnalité, et l’aspect tridimensionnel peut se sentir façonné de mémoires ou de croyances. Éternellement offrir ces mémoires et ces croyances à sa propre divinité et trancher. Trancher les fils des normes, quelles qu’elles soient, pour embrasser les normes de la vie humaine divine. Trancher dans sa relation avec son corps, avec tous les aspects de soi. Trancher même dans la relation avec la société, sans se laisser aveugler par les règles de la trame, et sans se rebeller. Être créateur et c’est tout, à l’écoute de sa perfection. Être créateur avec vigueur comme celui ou celle qui restaure des chemins qui ont toujours étaient là et qui ont été couverts des broussailles. Couper les broussailles pour que la voie apparaisse claire, droite.

La voie est la voie sans voie. Car vous le savez, cette voie n’est pas régie par le devenir, elle est régie par le diapason juste, ce diapason qui vibre à l’unisson de la perfection. Ainsi, sans se baser sur quelque devenir, éternellement par passion et par dévotion, l’être ajuste sa fréquence.

Chaque moment est moment de choix conscient. Le choix, vous l’avez compris, est entre l’ouverture de l’humain divin et les légères améliorations de la trame, peut-être un peu moins enfermé, peut-être un peu plus libéré. Pourtant l’humain divin est à un diapason totalement différent. Une force de vitalité, de vigueur, fait que la fréquence s’élève éternellement et quitte irrémédiablement les voies des soi-disant modérés, des soi-disant tempérés, de ceux qui n’ont pas compris qu’il ne s’agit pas d’améliorer la société, la Terre ou le monde, mais de la transfigurer dans la puissance de l’échelle de la divinité.

Auteur : Agnès Bos-Masseron

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