Percevoir le monde d’en haut

Percevoir le monde d’en haut

Percevoir le monde

Nous ne voyons du monde qu’à hauteur de ce que nous pouvons regarder. Plus nous nous élevons vibratoirement et plus nous percevons le monde d’une manière plus globale, plus inclusive et donc plus unitaire. En contrepartie, plus nous percevons le monde d’en bas et moins nous pouvons regarder ce qui se passe réellement, puisque nous sommes bloqués à ne pouvoir voir qu’à travers le prisme de toutes nos croyances inculquées.

Nous ne voyons ainsi de notre réalité qu’à hauteur de ce que nous sommes dans l’instant. Ce que nous sommes se déploie constamment en rapport avec tout ce que nous vibrons. Plus nous vibrons et plus nous nous rapprochons de ce que nous sommes réellement, et donc plus nous percevons à travers ce regard authentique et réel de notre être. Quand nos vibrations sont plus basses, nous ne pouvons voir qu’à hauteur de nos croyances, puisque ce que nous croyons nous pèse et nous pousse dans l’expérimentation moindre de notre réalité.

Ainsi, nous existons toujours en rapport avec notre propre vibration, puisque c’est l’état d’être qui prime dans l’expérience. Si on comprend cela, on apprend à mettre en place des moyens pour nous permettre de vibrer plus haut, parce que c’est à ces hauteurs que l’on peut percevoir réellement tout ce qui se passe dans sa vie.

Toute la problématique est que nous avons été conditionnés à vibrer au plus bas, puisque nous sommes constamment ancrés dans nos croyances qui génèrent en nous des émotions perturbatrices et qui nous clouent alors littéralement dans le monde d’en bas. Dans ce monde d’en bas, nous ne connaissons de notre réalité que cette vision terre à terre, formelle et duelle et donc divisée.

Nous avons, ainsi besoin de faire une passerelle conceptuelle afin de nous permettre d’expérimenter toute cette réalité plus grande dans l’optique de nous clouer de plus en plus au monde d’en haut. Plus nous ferons l’expérience de cette hauteur vibratoire et plus nous pourrons percevoir ce qui se passe réellement dans sa vie.

Cette passerelle conceptuelle est une vision intérieure qui permettra de relier le monde terrestre, matériel et duel vers une réalité informelle, unitaire, vibratoire. Ainsi, nous pouvons apprendre à voir différemment notre réalité afin de créer des passages pour en expérimenter ensuite de nouvelles parties.

Le système nous a implanté une carte représentative de notre réalité extérieure. Cette représentation est issue d’une autre représentation de soi et elles sont ainsi, chacune, la structure interprétative de ce que nous connaissons de notre réalité. Elles sont en soi comme interreliées et elles influencent notre manière de vivre, puisque tout ce que nous faisons ici-bas s’ancre dans le prisme de toutes ces représentations.

Tout ce que nous faisons provient de cet endroit intérieur qui nous permet alors de pouvoir le faire puisque nous savons qu’il est possible de le faire, d’agir ou même d’y aller. Sans cette connaissance intérieure, nous ne pourrions faire ce que nous faisons extérieurement, comme aussi, la manière dont nous agissons intérieurement. Tout est lié en soi puisque tout part de Soi !

Tout part de là, de ces différentes structures de représentations mentales qui sont telle une carte nous permettant d’agir et d’aller dans notre réalité. Ces cartes, ces représentations ne sont pas le territoire, mais seulement une interprétation issue du système.

Elles sont potentiellement ce qui nous permet de faire des choses, comme elles sont tout autant les limites qui nous empêchent de faire ce qui n’est pas représenté dessus. Et c’est là toute notre problématique actuelle, car toutes ces cartes mentales sont les limites mêmes qui nous contiennent et nous empêchent de nous ouvrir à l’expérience de l’être qui se situe à un autre niveau que l’expérience mentale nous permet de réaliser.

Comme nous ne pouvons aller qu’exclusivement là où nous savons qu’il est possible d’aller et donc là où nous avons eu connaissance qu’il y avait des endroits intéressants à aller visiter. Nous ne pouvons aller outre et pourtant, c’est à partir de là que l’on commence à vibrer plus haut et donc à découvrir tout ce qui se passe réellement.

La dimension mentale est l’aquarium dans lequel nagent toutes les personnalités de ce monde. Toutes les structures représentatives de nos réalités sont enfermées dans cet océan mental, et comme tout est inversé, falsifié dans ce champ, chaque personne s’y noie puisqu’aucune d’elle n’a la possibilité de sortir de cet aquarium.

Au-dessus de cet océan mental, existe et persiste ce que nous sommes réellement, mais comme nous ne pouvons l’atteindre, nous n’avons plus accès à sa vision authentique et donc à sa compréhension globale. C’est à nous, d’ici-bas, de créer une voie qui nous permet de nous relier à lui afin de pouvoir recommencer à voir à travers sa vision et à comprendre à travers son interprétation.

Ceci est la brèche que je vous propose d’entrevoir en vous. Dans le but de pouvoir ensuite l’expérimenter, s’y brancher et donc s’y mouvoir et s’y laisser remplir. Mais pour cela, de votre côté, il est important d’agrandir la carte de votre représentation, puis de comprendre comment ensuite arpenter cette brèche pour vous faufiler au-delà de cet aquarium.

Quand cela est compris, il est important d’entrevoir les deux niveaux d’expérimentations de la conscience pour savoir où l’on se situe. La première expérimentation est celle qui se fait mentalement et qui est celle qui nous ancre dans les bas-fonds de l’existence. Tant que l’on ne comprend pas que pour sortir de l’expérience du mental, il ne faut plus penser, on restera circonscrit à jamais dans cet aquarium des fous.

Utilisons une image pour permettre à notre compréhension de pouvoir s’ouvrir à ce qui la dépasse et de nous permettre alors de commencer à pouvoir expérimenter au-delà du mental. Nous avons deux moyens pour nous permettre d’explorer notre monde extérieur. Il y a tout ce que l’on reçoit extérieurement, et tout ce que l’on peut aller par soi-même découvrir.

Toute notre vie, on nous a donné des connaissances, des cartes de notre territoire comme du monde pour que l’on ait une idée de ce qui se trouve dans le monde extérieur. Toutes ces informations ont créé une carte intérieure, qui représente ce que nous avons appris du monde extérieur. Ainsi, grâce à elle, on peut se mouvoir à l’extérieur et s’orienter pour aller là où l’on veut aller.

Toute notre vie, on a expérimenté par soi-même la ville ou le village dans lequel on a grandi, et à travers notre expérience, on a créé en soi, de manière similaire, une représentation de notre cité. Cette représentation est ancrée dans le réel, puisque c’est notre propre confrontation à ce monde extérieur qui a permis de pouvoir l’intégrer en soi.

De ces deux manières d’intégrer une représentation de notre monde, la seconde est sûr puisque issu de notre propre expérience. Imaginons maintenant que tout ce que l’on nous a appris du monde soit faux et que les cartes que l’on a apprises soient falsifiées, c’est-à-dire montrant un territoire tel qui ne l’est pas, dans l’unique but de nous empêcher par soi-même d’aller l’explorer.

Si nous n’allons jamais voir par nous-mêmes ce qui s’y trouve, nous resterons constamment dans l’idée arrêtée que ce que l’on nous a inculqué est vrai. Ainsi, toutes ces cartes extérieures falsifiées engendrent en nous-mêmes une irréelle représentation qui nous leurre sur ce qui est réellement dans notre monde extérieur.

De manière similaire, pour notre représentation intérieure de soi, nous nous basons sur ce que l’on nous a appris et qui sont, comme toutes les cartes extérieures, totalement falsifié. Ainsi, nous n’avons pas d’autre choix pour savoir réellement ce qui se trouve à l’extérieur comme ce qui se trouve à l’intérieur, d’en faire sa propre expérience.

Et c’est là où cela nous est pratiquement impossible de le faire intérieurement, puisque notre manière de vivre, ici-bas, a été exclusivement de manière mentale. Ainsi, nous sommes enfermés dans toutes nos représentations sans jamais pouvoir comprendre comment en sortir.

Vous comprenez maintenant que seule l’expérience peut nous permettre d’explorer ce que nos représentations intérieures nous en ont empêché afin d’éclairer toute la falsification qui nous retient intérieurement. Comme toutes nos représentations sont fausses, nous n’avons pas d’autre choix que d’expérimenter ces cartes intérieures pour pouvoir enfin les dépasser et en intégrer de toutes nouvelles issues.

Ainsi, si nous voulons concrètement comprendre ce qu’il y a dans le monde, comme ce qu’il y a en soi, nous devons faire table rase de tout ce que l’on a appris afin de le réapprendre à travers le seul critère de notre expérience. C’est seulement ainsi que l’on pourra percevoir la réalité extérieure comme intérieure pour ce qu’elles sont réellement.

A ce niveau d’expérience, tout se passe en soi. Toute exploration vibratoire ne peut se faire qu’en soi, d’où l’importance de bien comprendre comment explorer notre monde du dedans afin de pouvoir éclore au-delà de toutes nos représentations et croyances qui nous enferment dedans.

Toute la clé de notre évolution est dans la reconnaissance de ce monde intérieur, vibratoire qui peut s’expérimenter et donc s’explorer à travers un cadre bien défini. À la différence de l’exploration de notre personnalité qui s’ancre exclusivement dans la dimension mentale, l’exploration de l’être commence quand nous dépassons ce premier niveau vibratoire afin d’atteindre ce qui se trouve au-dessus.

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