L’intelligence du cœur associée à celle de l’ego permet de s’harmoniser et de s’adapter à ce qui est.

photo christian senger

Comme c’est agréable de se laisser aller à être soi-même ! De ne plus se prendre la tête avec les jugements, les critiques envers soi. De se dire que l’âme, le divin sont toujours là, agissant en coulisse, pour notre plus grand bien.  C’est la certitude qu’il est bon de gagner, de nourrir et de maintenir vivante, par l’amour vrai de soi, l’observation neutre des faits et les synchronicités qui balisent le chemin.

Ne rien attendre, ne rien espérer mais avoir totalement confiance en la vie, en la source, sachant que seul l’ego pourrait venir troubler la paix intérieure.

Ne pas le croire quand il commence à douter, à se poser des questions, à avoir peur de l’avenir et sans le rejeter ou l’accuser de faiblesse, le consoler, le rassurer, le remercier de veiller à sa façon, au bien-être de la personnalité. D’autant que ses peurs, une fois accueillies, deviennent de précieux conseils, invitent à la prudence, par exemple.

Nourrir le rêve d’autonomie en choisissant de focaliser son attention sur tout ce qui est en résonance avec le profond désir de paix et d’harmonie. Choisir la vie, l’amour, suivre le cœur, l’élan du moment, accueillir tout ce qui arrive en ne bloquant pas dessus.

Par exemple, en démarrant la voiture ce matin, un gros bruit de pot d’échappement, m’a ramenée sur terre mais je n’ai pas paniqué ni hurlé. Je m’en fous ! Il y a toujours une solution aux problèmes et il suffit d’être aligné sur la fréquence de la joie, de la confiance en soi et de la légèreté pour que les choses s’arrangent.

Déjà, j’ai deux jambes valides et un vélo! Il me suffit tout simplement de m’organiser autrement pour faire les courses en attendant de voir le mécano. Je trouvais que je ne bougeai pas assez et bien voilà qui me donne l’occasion de faire du sport !

Dans toute situation, nous avons toujours le choix. Il ne s’agit pas d’utiliser son pouvoir divin comme un super héros (tout ce qui est qualifié de super, en général est une interprétation de l’ego) mais juste de savoir se poser, respirer calmement pour voir les choses objectivement, sans dramatiser. Si des émotions telles que la colère ou la tristesse se manifestent, en les laissant s’exprimer, elles se transforment, s’équilibrent.

Le pouvoir divin est compris de travers en général. On s’imagine qu’en invoquant les anges, ils vont venir solutionner les choses. Bien qu’ils interviennent régulièrement, ils ne sont pas là pour agir à notre place.

Comment apprendrions-nous à marcher s’ils nous portaient tout le temps?

Il s’agit, en tous cas pour moi, d’apprendre à devenir autonome et nous avons tout ce qu’il faut pour le réaliser.

Appeler le divin intérieur à l’aide, peut être utile pour retrouver la paix et la confiance mais il agit au niveau subtil, énergétique, c’est la personnalité qui doit mettre les mains à la pâte.

J’ai longtemps râlé contre ce fait que je trouvais « injuste ». Je me disais que la personnalité humaine devait se taper le sale boulot pendant que le divin se prélassait en observant de loin. C’est une vision plutôt enfantine de la réalité et certainement des restes du trauma causé lors de la prétendue séparation d’avec la source.

Il est clair pour moi, aujourd’hui, que le pouvoir divin réside dans la maitrise des énergies, la capacité à accepter ce qui est, à laisser l’énergie de la source rayonner. Puisque tout est énergétique, en tant que canal, mon rôle, au niveau humain, consiste à maintenir les chakras ouverts, à harmoniser mes corps, à les aligner sur la fréquence de la paix afin que l’être divin puisse diffuser librement son amour et sa lumière.

Mon essence divine se manifeste lorsque je suis en accord avec sa volonté, lorsque je m’abandonne au flux de la source en moi, sans opposer de résistance.

Quand j’ai de l’amour, du respect, pour moi-même, pour la vie, les gens, le vivant et même pour ceux qui sont coincés dans des vibrations lourdes, c’est le divin en moi qui s’exprime. Quand je suis l’élan du moment sans culpabiliser, sans me demander si je fais bien ou mal parce que je sais que tout a un sens même si je ne le comprends pas.

Quand je cesse de vouloir comprendre à tout prix et que je me laisse guider par le désir.

Quand on fait l’expérience du divin en soi, que ce soit par le ressenti ou par une ouverture de conscience, un éclair de lucidité, une synchronicité, on ne cherche pas à visualiser, à commander à l’univers, on se contente d’être la version la plus authentique de soi, de se laisser porter par le flux de l’énergie de vie qui coule en soi.

Devenir autonome demande de se libérer des croyances collectives inconscientes et c’est une étape infinie puisque nous percevons ce qui est, au travers de nos sens, de notre corps émotionnel et que nous interprétons mentalement les faits. Le chaos extérieur nous ramène sans cesse au cœur et ça va en augmentant. Ce réflexe devient naturel a force de pratique et il n’est plus nécessaire d’intellectualiser les choses pour retrouver la paix.

C’est quand on se tourne vers l’intérieur pour trouver les solutions, que nous pouvons puiser dans nos ressources énergétiques et activer le masculin, tel un père aimant et sécurisant mais aussi le féminin dans son aspect tendre et maternant. Les deux polarités s’associent alors dans un but commun, l’épanouissement de l’enfant intérieur, de l’être tout entier.

Quand nous décidons de prendre en charge nos blessures, quand nous accueillons les émotions qui se manifestent, l’alchimie qui est vécue nous donne la force nécessaire.

Nous pouvons prendre confiance en notre capacité de gérer notre monde intérieur par ce simple exercice d’acceptation.

Comme ce que nous refoulions avant est mis à jour, c’est une véritable résurrection qui se réalise. On ne place plus sa confiance dans l’ego et ses stratégies mais on accepte de se voir tel qu’on est en totalité et de faire confiance au divin en soi. L’ego n’est pas rejeté ou dévalorisé, on le considère comme l’expression de notre individualité et de cette façon, on guérit en partie la blessure de rejet, de trahison et d’injustice.

Les blessures de l’âme sont guéries par le fait, déjà de les reconnaitre puis de les accueillir. Oser se regarder en face, voir ses faiblesses, ses douleurs et en prendre soin, se réalise par la gestion des émotions. Elles sont l’expression de nos blessures et en les accueillant, on connait nos manques, nos besoins mais aussi nos dons et nos talents. Comme on les régule par la respiration calme, elles nous renseignent à propos de nos rêves frustrés, de nos croyances adoptées durant l’enfance. C’est de cette façon qu’on entre en contact avec tous les aspects de l’être et comme tout ce qui se manifeste est accepté, l’harmonie naturelle n’est pas rompue.

Les personnages que nous avons joués sont démasqués et on peut voir leur potentiel lumineux une fois qu’ils sont vus objectivement. Puis dans ce face à face, on comprend que nous sommes multiples et dans cette multitude, il y a l’observateur, toujours présent. Cet aspect de nous qui ne juge pas qui se contente de voir les choses telles qu’elles sont. On se sent tellement bien quand on adopte son regard, quand on est sur cette fréquence d’amour pur, qu’on s’identifie à cet observateur pacifique.

L’appeler Dieu, c’est l’enfermer dans une vieille histoire d’autorité, de paternalisme, et s’enfermer soi-même dans le rôle de la victime impuissante, la marionnette qui subit sa vie. L’appeler la source, c’est déjà élargir son champ de possibilités et ça permet de prendre en considération les polarités associées, harmonisées. Selon cette perspective, il ne s’agit plus de se conformer à un idéal mais d’être soi-même, de devenir vivant, vibrant, sensible au monde subtil, de se laisser porter par la vie, de dire oui à la vie.

Cette appellation permet de reconnaitre autant l’aspect divin de l’être que l’aspect humain et de les considérer comme partenaires de jeu.

L’idée de la source père mère, est aussi une façon de se rassurer, de sentir le soutien aimant, bienveillant, familier, du monde invisible et de se dire que même si la personnalité a des carences, elle dispose d’une aide précieuse, l’amour divin, en toutes circonstances.

Mais c’est à l’humain que je suis d’inviter cette énergie à se diffuser en dedans et autour. Et pour la sentir, il me faut utiliser mes mains, mon cœur, afin qu’elle circule vers l’extérieur.

Mon job c’est de maintenir la paix à l’intérieur et de réunifier les aspects apparemment contraires, qui me constituent. C’est sûr que l’ego perd son trône mais comme il est sincèrement aimé et qu’un immense poids est retiré de ses épaules, il accepte de se laisser guider par le cœur. Ce qui permet de guérir la blessure d’humiliation puisque l’ego fait preuve d’humilité en lâchant prise.

Comprendre que l’amour est une énergie, l’énergie de Vie, de l’élan, du désir et qu’elle amplifie par le mouvement, libère de toutes fausses croyances et surtout celle qui consistait à enfermer l’amour dans des histoires romantiques de couple. Le désir d’union, de communion est inné chez tout être vivant mais ça ne nécessite pas de s’emprisonner dans une relation à deux. C’est très souvent ce qui arrive lorsqu’on tombe amoureux, on voudrait s’approprier l’autre, qu’il n’ait d’yeux que pour soi, qu’on ait l’exclusivité de ses sentiments. Ce n’est pas vraiment de l’amour !

Il s’agit plutôt de nourrir un besoin, une peur, or personne d’autre que soi-même ne peut guérir les blessures de l’âme. J’ai longtemps cru que l’amour pour un homme guérirait les blessures d’enfance mais la seule chose que peut faire l‘autre, c’est de renvoyer le reflet de mon monde intérieur, de mon inconscient. Il agit comme un révélateur de mes ombres, de tout ce que j’ai occulté. Il me montre ce que je dois prendre en charge mais il n’a aucun pouvoir sur mon monde intérieur et heureusement !

L’idée qu’un humain pourrait me compléter, me place en situation de manque, d’attente et obligatoirement de déception. Tant que je n’ai pas conscience que tout ce que je cherche est en moi, je vais souffrir et passer mon temps à espérer être sauvée !

Je suis la seule à qui s’adressent les appels de mon enfant intérieur et à pouvoir répondre à ses attentes. Son plus grand besoin étant de se sentir en sécurité, je vais pouvoir le consoler en cessant de nier ou de rejeter les émotions dites négatives. Puis en étant tendre avec ces aspects fragiles, en ne les rejetant pas, ni même la colère ou le désespoir que ses nombreux appels pourraient amener, je le guéris et il se sent de plus en plus à l’aise.

La confiance en soi qui vient de cette relation intime à soi-même, est indestructible et exponentielle. Ce n’est pas le genre de confiance qui résulte d’une bataille égotique avec quelqu’un où l’on se sent fort parce qu’on a gagné, parce qu’on a eu raison ou encore parce qu’on a eu le dernier mot!

Non, c’est une confiance basée sur l’expérience, sur la capacité d’aimer qui se développe dans la relation tendre à soi-même, à ses aspects autrefois refoulées, ignorés ou diabolisés. Parce que dans l’accueil d’une émotion, langage de l’âme, de l’enfant intérieur, nous sont révélés en même temps que nos ombres, nos dons, nos rêves et nos talents, nous découvrons qui nous sommes en vérité et en totalité.

Cette connaissance intime nait dans l’expérience de l’acceptation de ce qui se manifeste en soi. C’est l’énergie d’amour divin qui se révèle aussi dans l’alchimie émotionnelle, c’est elle qui guérit et nous affranchit de toute recherche d’un sauveur extérieur. Les personnages du triangle émotionnel peuvent alors s’harmoniser et offrir leurs capacités, leurs talents pour le bien-être commun.

Expérimenter cela en soi permet de voir le monde avec des yeux tous neufs et on aura plus de facilité à laisser les autres vivre leur vie selon leurs envies, plutôt que d’essayer de les changer.

J’ai regardé un dessin animé qui m’a bien plu hier. Comme c’est plutôt rare, j’apprécie d’autant plus ces moments où je me laisse embarquer dans une histoire. D’autant qu’elle est remplie de messages et ne se limite pas à la notion de méchants et de gentils.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour le voir. Si vous êtes embêtés par les publicités, il y a un programme qui les bloque : « Adblock plus ». C’est ce que j’ai installé et depuis, plus de problème.

« Chasseurs de dragon » (1h18mn)

http://www.streamingzer.com/film-chasseurs-de-dragons-streaming.html

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci

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