Prier le résultat, et non prier pour le résultat
Dans la dernière lettre, je conseillai de calmer son feu intérieur et d’attirer la pluie salvatrice.
Je me suis unie aux personnes qui ont prié et j’ai fait comme l’ami indien de Greg Braden l’enseignait : prier la pluie, et non prier pour la pluie (qui entraine l’idée de manque, de sècheresse…).
Je me suis calmée avec de grandes respirations, bien enracinée, centrée et je me suis unie à ma connaissance de la pluie et j’ai commencé à la ressentir sur moi, à sentir l’odeur de la terre chaude qui reçoit la pluie, et à visualiser l’herbe reverdir. Et alors j’ai remercié.
Je ne pensais pas que ce serait aussi rapide (et non je n’avais pas regardé les prévisions météo…).
A peine quelques heures après, alors que j’assistais à un spectacle, un gros nuage noir est arrivé et la pluie s’est mise à tomber ! Je me suis retrouvée exactement comme dans ma prière mais cette fois-ci trempée pour de bon.
J’ai vu la terre fumer et senti l’odeur du chaud, ça n’a pas duré longtemps… le temps que tout le monde soit bien arrosé.
Le lendemain, même topo, j’étais dehors dans le jardin, et la pluie est arrivé d’un coup, sans orage, sans prévenir. Juste un peu de vent et hop… trempée à nouveau le temps de rentrer et ça l’a fait pendant plusieurs jours. Juste de la pluie bienfaitrice. Pas d’orage.
Aujourd’hui, l’herbe est verte et grâce aux galeries des campagnols, l’eau est entrée sous terre sans ruisseler. Je râlais de leurs présences qui abiment le sol… et maintenant, je dis merci ! Comme quoi un malheur peut contenir une bénédiction.
J’ai remercié d’avoir permis d’éteindre les feux.
J’ai demandé pourquoi, ailleurs, il y a eu des inondations, des grêlons et même, paix à leurs âmes, des morts et la réponse reçue est : » chacun attire ce qu’il doit vivre ; soit pour comprendre, soit pour aider, soit pour subir, soit pour évoluer. Chaque personne qui prie et demande la protection avec paix et respect est entendue. Il est fait selon sa foi.
Certaines personnes prient en ayant peur des conséquences. Certaines se tournent vers la malédiction au lieu de la bénédiction. Certaines ont des mémoires de traumatismes ou portent celles de leurs ancêtres. Tout ceci influe sur les résultats, tout est juste pour la Source ».
Lorsque nous méditons ou prions, il est important d’unir en conscience, tous nos corps vers le but demandé. Le mental sait ce qu’il désire et l’affirme, l’émotionnel ressent et le physique aide à la matérialisation. C’est pourquoi il est important de s’écouter, d’écouter son corps et d’agir en adéquation.
Il y a une grande différence entre ‘prier pour’ et ‘prier le résultat avec foi’.
La foi est la ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de ce qu’on ne voit pas encore (Hébreux 11:1), c’est l’appel à la création divine avec une confiance absolue.
C’est vraiment là que ‘faire comme si’ intervient. Se réjouir de ce que l’on désire profondément, parfois juste en l’imaginant ou en se mettant dans le ressenti qu’on aimerait vivre (paisible, rassuré, entouré de personnes aimantes, confiant, fort, libre…).
Au début, même si on sait à peu près ce qu’on aimerait vivre, il faut parfois se forcer et répéter des intentions ressentie, (je me réjouis de vivre ceci ou cela… je sais que c’est possible et je sens que ça va être génial…), juste en sachant que c’est l’amorce d’un résultat à venir.
Et puis, à force de répéter en ressentant le possible qui va se manifester, amplifier la joie du résultat probable.
Et enfin, avoir tant développé l’énergie dans le même sens, que le résultat devient une évidence et alors remercier grandement.
Et surtout veiller à accueillir ce que l’Univers envoie.
Alors bons résultats de vos prières.
Voici une des miennes quand je suis dans le flou face à un résultat : Seigneur (la Source, la Vie, le Créateur, l’Inné…) : ‘même si j’ignore ce qu’il peut-être, merci de mettre le meilleur en action dans cette situation, merci, merci, merci’.
Que le meilleur du meilleur soit pour chacune et chacun d’entre-vous.
Joéliah
https://www.quelemeilleursoit.com/.