Un jour, j’ai cessé de penser comme tout le monde

Un jour, j’ai cessé de penser comme tout le monde

Il existe un flux de données, d’histoires et de concepts qui alimente totalement le monde entier. La majorité de nos concitoyens sont voués à penser pareil, à croire pareil, à dire les mêmes choses et ainsi à voir les mêmes événements à travers une narration totalement consensuelle. Ce flux de donnée se déverse sans cesse à travers tous les écrans de contrôle que nous possédons tous.

Voici des petites questions : si c’est nous qui possédons réellement tous ces écrans, ne serait-ce pas plutôt ce flux qui œuvre à travers tous ces écrans qui nous posséderaient alors entièrement ? Si c’est le cas, pourquoi la plupart des gens ne le voient-ils pas ? Quelle est la raison à tout ce spectacle que l’on voit par écran interposé ? Qu’est-ce qui nous attire tous tellement dans tout ce que l’on voit tous les jours ? Tant de questions qui bouleversent et qui tant que nous ne les aurons pas élucidés nous empêcherons de comprendre pourquoi cette hypnose planétaire et surtout comment véritablement en sortir.

Ce genre de questions est très utile pour comprendre par soi-même, car on aura beau leur dire à tous les autres qu’ils pensent comme tout le monde, qu’ils sont totalement hypnotisés par tous leurs écrans de contrôle qui orientent sans cesse leurs façons d’être à travers des couches de croyances falsifiées. Si vous ne vous posez pas ces questions avant, vous n’aurez pas la possibilité de comprendre et ainsi d’admettre tout le stratagème dans lequel vous êtes pris et vous réagirez violemment à ceux qui vous diront cela, car ils ne seront pas encore prêts à tout remettre en question.

C’est ici que l’art de la question est vital, car au lieu d’imposer votre point de vue, vous partagez avec l’autre à travers différentes questions qui lui donneront l’opportunité de comprendre par lui-même et cela fait toute la différence. Il y a une grande différence de manœuvre dans notre manière d’être quand on propose aux autres sans jamais rien imposer, mais juste dans le fait de poser des questions qui pourront les aider à mieux s’ouvrir, à mieux intégrer et ainsi à mieux percevoir ce que l’on aurait dit directement.

L’intelligence du vivant utilise cette manière de procéder pour nous permettre d’apprendre à travers toutes nos expériences, car elles nous révèlent toujours quelque chose sur nous-mêmes à travers les questions que l’on se pose à soi. Dans cette optique et à travers le cheminement de toutes ces questions, je vous propose de partager avec vous comment un jour j’ai arrêté de penser comme tout le monde.

Je ne suis pas plus différente de vous tous, car nous provenons tous d’une vie tronquée, rongée, bancale et j’en passe, si ce n’est juste pour vous montrer que nous nous somment tous trompés au départ, de par le système puis ensuite surtout par nous-mêmes. Tout le jeu est pipé d’entrée de jeu et nous ne pouvons pas avec tout ce qu’on nous apprend dans ce vaste monde, dépasser tout ce système, sortir de cette matrice infernale ou penser juste un peu par nous-mêmes, bien au contraire tout est fait pour que l’on suive bêtement tout ce que l’on nous montre sans jamais rien remettre en question.

Toute ma vie, j’ai été spectatrice de ce monde, au départ j’ouvris grand les yeux, car je voyais l’amour partout, de mes parents, de la nature, de mes amis puis j’ai commencé à voir des histoires dans ce petit écran lumineux, je découvrais tout un nouveau monde avec l’apparition de nouvelles émotions comme la peur, le doute, la souffrance, etc.. Toutes ces histoires me montraient le monde tel qu’il était… c’est du moins ce que je croyais et grâce à lui et à tout ce que j’apprenais dans mes jeunes années, je commençais à avoir une idée de comment le monde fonctionnait.

Cette vision enfantine m’aidait à me sentir plus en sécurité, car ainsi je pouvais donner du sens à ce que je voyais et ce que je voyais c’était les autres qui s’abreuvait de tout ce qui était déversé dans tous ces petits écrans qui au fur à mesure grandissaient d’un côté pour que de l’autre ils s’infiltrent dans la poche de tous les êtres de ce monde.

À mon adolescence, je me suis ouverte plus frontalement, plus réellement à ce qu’était vraiment ce monde et j’ai prise la plus grande des claques qu’ils puissent exister quand j’ai compris que tout cela était une vaste fumisterie. Mon innocence disparut en courant face à la violence de tout ce que je découvrais et l’armure de mon personnage a dû m’aider un temps à me protéger face à toute cette abomination lui donnant de plus en plus d’importance tout en perdant peu à peu de ma présence.

Pourtant c’est à travers ce phénomène que ma conscience put s’épanouir. C’est dans ces jeunes années, dix-huit ans peut-être que j’ai commencé à penser différemment. Les premières questions à venir lézardaient toute cette fausse histoire que je me racontais à travers tout ce que je recevais de tous ces écrans de malheur et ces interrogations furent : Pourquoi tout le monde pense de la même façon ? Pourquoi devenir comme tout le monde ? Pourquoi vivre cette vie uniforme ? Pourquoi tant de violence ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi y a-t-il une telle différence entre ce que je vois dans ces écrans et la réalité à laquelle je me confronte ?

Cette différence comprise me permit de sortir un temps de toute cette masse d’informations mensongères pour pouvoir me faire ma propre idée, par rapport à mes propres expériences et plus j’avançais plus je voyais bien que tout ce qui était montré, n’était pas du tout représentatif de ce qui se passait dans la vie de tous les gens. Alors, pourquoi raconter tout autre chose ? À quoi ça sert ? Et à qui cela sert de raconter tous ces mensonges ?

Peu à peu j’ai compris que tout ce que l’on montrait n’était en fait qu’un écran de fumée pour nous cacher tout autre chose. Alors j’ai essayé de comprendre le but de toute cette manipulation et pour ça j’ai cherché dans d’innombrables livres, mais je n’y ai trouvé que peu d’informations vraiment utiles, bien au contraire beaucoup d’informations m’amenaient sans cesse dans des impasses.

Mais peu à peu j’utilisai toutes ces découvertes pour mieux me comprendre et ainsi je découvris peu à peu les couches de croyances qui nous enveloppaient toujours plus afin de nous perdre dans les méandres d’un vaste labyrinthe mental qui cachait en son centre toute notre conscience. Vite, j’ai compris que même si le problème provenait de l’extérieur toute la problématique se trouvait en soi dans l’articulation de toutes nos croyances.

Alors j’entrepris d’arpenter mes structures mentales afin de comprendre tout ce qui m’empêchait de voir les choses telles qu’elles sont. Dans cet affrontement avec toutes mes propres croyances, j’ai dû me poser des millions de questions qui une à une allaient déverrouiller tout le système qui m’enfermait. Des questions comme celle-ci : Si tout est faux, qu’est-ce qui est vrai ? Si la réalité que je vis n’existe pas pourquoi suis-je dedans ? Si je ne suis pas dedans cette réalité, où suis-je ? Qu’est-ce que la réalité ? Qu’est-ce qui définit ma réalité ? Y a-t-il d’autres réalités ? Comment les atteindre ? La réalité et moi sommes un alors la réalité est juste une projection de ma conscience à travers mes croyances ? Donc mes croyances sont ce qui structure ma réalité ? Si mes croyances changent, alors la réalité change ? Si mes croyances ne changent jamais alors je reste enfermé dans la réalité ? Il n’y a pas de dedans ni de dehors, il n’y a qu’une vue de l’esprit ?

Puis d’autres : Qui suis-je ? Mes croyances ? Sinon que reste-t-il ? Qui reste ? Et toi qui es-tu ? Qui veux-tu être ? Qui ne veux-tu pas être ? Qui crois-tu être ? Es-tu prêt à aller au-delà de tout ce que tu crois ? Pour trouver quoi ? Toi ? Moi ? Nous tous ? Un ?

Ne pas penser comme tout le monde, c’est s’ouvrir à un tout nouveau champ perceptuel où tout devient le reflet de qui nous sommes vraiment et dans cette dynamique tout nous parle et nous raconte comment mieux se voir ensemble afin de mieux comprendre qui nous sommes tous. Ne plus penser comme tout le monde, c’est sortir du moule de ce monde, de ce système afin de découvrir que cette pensée monotone, que cette histoire monochrome cache en fait tout un savoir multidimensionnel qui est là pour nous ouvrir tous les horizons qui nous étaient totalement fermés par la trame univoque que ce système utilise sans cesse.

Ne pas penser comme tout le monde, c’est ouvrir cette porte intérieure afin de pouvoir se libérer de cette hypnose planétaire. Chacun peut s’y ouvrir, car elle restera toujours en soi, mais seuls vous qui vous posez toutes ces questions pourrez entendre une authentique histoire, car elle sera l’histoire que vous écrirez à l’encre de votre cœur et plus jamais à l’ancre de la peur.

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